lundi 18 août 2014

Si t'es beau à l'intérieur, tu l'es à l'extérieur. Et pas forcément vice versa

Il y a des personnes qui ont la beauté intérieure , celle que l'on cherche tous, en ne regardant que leur belle gueule (ça commence mal), qui est, à y bien regarder, pas si belle que ça (mais ça on le remarque une fois que l'intérieur nous a pété à la figure)

Pour savoir si l'intérieur est vraiment beau, va falloir être patient.
Regarder à l'intérieur, ce n'est pas une mince affaire. Il peut y avoir des semblants qu'il va falloir repérer. Et qu'on repère souvent trop tard.

On peut se fier à sa première impression.
Mais, celui là que l'on croyait charismatique et honnête, est en réalité une mauviette qui manque cruellement de courage et d'éducation.
Celui-ci que l'on croyait effacé et sans personnalité, est en réalité protecteur et attentionné.
Cet autre encore que l'on croyait... est en réalité plein de ....
Voilà.
Comme on peut se tromper sur les gens...

Mais on n'aime pas se tromper. Forcément. ça met en colère.
C'est décevant.
Comment on a pu être aussi con?
ça revelle surtout notre grande immaturité.
Comme si, quand on est adulte, on n'avait plus le droit de se tromper.

Les relations sont trop souvent inégales.
Satisfaisantes pour l'un, pas pour l'autre.
L'un qui a le pouvoir et l'autre qui subit. 
L'un qui reçoit et l'autre qui donne..
Si t'en as conscience, c'est déjà bien.
Aujourd'hui, si tu veux que l'on t'écoute, faut donner 50 euros (ou plutôt tu crois que l'on t'écoute, c'est comme un dû)! Moi j'veux bien être à l'écoute pour ce prix là. 

Pour le vin, serait-ce pareil?
L'autre soir, au resto, on choisit un vin. Pour l'étiquette "bio nature" qu'il représentait et par dépit aussi (pas grand chose d'autre à la carte...)
Bruno goûte. Il dit à la sommelière avec un grand sourire "c'est bon!".
Elle part, il me regarde et me lance "On peut dire si c'est pas bon tu crois?" (Bruno est toujours très délicat)
Merde, c'est pas bon? (Je suis délicate aussi, du coup je ne dis rien... putain d'éducation!)
Effectivement. On ne pouvait pas dire que c'était "pas bon". Y avait pas de défaut. C'était du vin, quoi. Le genre de vin que l'on déteste. Du vin pour du vin.
On n'est pas parti ivre mort.
On n'a pas finit la bouteille. Faut pas déconner non plus!
On a été déçu... même si on s'en doutait. On espérait être surpris... en bien.
C'était trop demander...encore une fois.

Les vins qui parlent, ça existe pourtant.
Je hais les restaurateurs qui font l'éloge des produits frais et de saison et qui ne proposent qu' une carte des vins fait avec des produits pas frais et pas de saison!
Un peu de curiosité vinaire ne serait pas un luxe bien souvent.
On va finir par foutre notre belle éducation de côté et leur dire quand c'est pas bon, nom de nom! 

Des vins beaux à l'intérieur, ça existe. J'en ai rencontré quelquefois.
Des vins sensibles, élégants, pas pédants.
Des vins pour boire, des vins pour prendre du plaisir.
Pas des vins pour paraître.
Pas des vins qu'on boit juste pour dire qu'on en a bu.

Bref... c'est pas demain la veille du surlendemain...!

Dans un mois, ce sera les vendanges.
Ce millésime n'aura pas été de tout repos. Mais on sera de bonne humeur dans les vignes.
Et si on ne l'est pas, on fera semblant!


"La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps"

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